Le terme « mondialisation », selon Hugon P., rend compte d’une interdépendance entre cinq processus : la globalisation financière ; l’organisation mondiale de la production ; la libre circulation des marchandises ; les migrations et mouvements des populations et l’instantanéité de l’information. Il signifierait, entre autres, l’ouverture des frontières et la libre circulation des capitaux. La « mondialisation » ou la « globalisation » se caractérise surtout par l’intensification des relations par-delà les frontières, favorisée par une libéralisation rapide et les progrès des technologies de l’information, dans les domaines du commerce, des flux financiers et de l’investissement direct étranger.

Cette approche présente un caractère multidimensionnel, car touchant tous les domaines de la vie socioéconomique et se disséminent vers la vie sociale, culturelle, environnementale ; jusqu’aux relations bilatérales et multilatérales entre les États et les institutions internationales.  Cependant, elle s’opère à géométrie variable selon la force, le poids politique et économique des pays et de leurs entreprises.  D’un côté, elle offre la croissance du commerce et l’investissement international ; de l’autre, elle accroît les risques d’aggravation de la pauvreté, d’instabilité économique et politique, de marginalisation.

Dès lors, l’Afrique avait-elle le choix de la mondialisation ? Sous quelles conditions ?  Comment comprendre et analyser les problèmes sociaux qu’en pose tels que l'hétérogénéité, l'incompatibilité, la fragmentation, le désordre, l'inégalité, l'exclusion, la domination, l'exploitation, la pauvreté, les affrontements idéologiques et des relations humaines qui sont souvent régies par des rapports de force ? Quelles solutions pour un équilibre mondial des échanges commerciaux entre l’Afrique et le reste du monde ? Ces questionnements s’inscrivent dans les axes stratégiques suivants :

• Axe 1. Fondements conceptuels, idéologiques, philosophiques, historiques de la mondialisation en générale et, en particulier, en Afrique ;
• Axe 2. Altermondialistes, antimondialistes, association de défense, groupe de pression, etc. des mouvements qui peuvent atténuer les effets sociaux ?
• Axe 3 : Réponses africaines face à mondialisation : l’intégration mondiale-continentale politique, économique et industrielle ; la dégradation environnementale et le développement durable ; les guerres, les violences, et les précarités informelles ; le terrorisme.