CR34 - Intervention et politiques sociales

Référent : Jean-Pierre TABIN - jean-pierre.tabin@hetsl.ch

Faire science, faire savoir, faire société : permanences, discontinuités et interactions entre recherche, politiques publiques et société

Les communicant·e·s sont encouragé·e·s à associer les publics concernés à leurs présentations.

Axe 1. La production des savoirs dans le champ des politiques publiques et de l’intervention sociale. Voir la session commune avec le CR19.

Axe 2. La diffusion des savoirs dans le champ des politiques publiques et de l’intervention sociale. Cet axe pose la question de la diffusion des savoirs. Il interroge le rapport aux pouvoirs publics, aux médias (Cervera Marzal, 2023) et aux associations « militantes ». Il interroge les équivalences entre les logiques de l’institution scientifique et les institutions sociales au plan du langage, des modalités de publication, du recours à d’autres modalités de diffusion (bande dessinée, théâtre, serious games, photovoices, etc.), de l’organisation de colloques scientifiques, de journées d’études, etc.

  • La dimension participative des recherches dans le champ de l’intervention sociale et des politiques sociales transforme-t-elle leur diffusion ? Quelle articulation entre parole institutionnelle et parole individuelle ? Quelles tensions entre culture du témoignage (individualisante) et mobilisation de voix collectives ?
  • Comment faire une recherche participative dans le champ de l’intervention sociale ? Comment réussir une vulgarisation permettant d’aller à la rencontre des personnes concernées par les politiques publiques ?

Axe 3. La fabrique des politiques publiques et de l’intervention sociale. Ce troisième axe questionne la place de la recherche dans le champ du CR34 dans la construction du vivre ensemble. « Comment faire de la liberté scientifique un bien public ? » (Herteaux, 2023), ce qui questionne les limites (institutionnelles, législatives, réglementaires, sociales) qui freinent la reconnaissance de la légitimité de la recherche, mais aussi les opportunités d’une reconnaissance renouvelée (Callon, Lascoumes, Barthe, 2001).

  • Assiste-t-on à l’émergence d’une « épistémopolitique du commun » (Nicolas-le-Strat, 2015), à l’hybridation de « régimes de vérité » (Latour, 2012) différents ? Dans quelle mesure une alliance entre les différents mondes (académique, professionnel, politique, citoyen) permet de viser le changement social ?
  • La diversification des formes de recherche, la multiplication des commanditaires/partenaires sont-ils synonymes d’opportunités nouvelles, ou est-ce une restriction des marges de manœuvre des chercheur·e·s dans leurs capacités à prendre part à la construction du « vivre ensemble » ?

L'appel à communiquer du CR34 est clos.