Légitimité et place des savoirs scientifiques

Aux disciplines qui ont contribué à la constitution de connaissances sur l’enfance - telle la psychologie - se sont ajoutées d’autres disciplines issues de l’ensemble des sciences humaines et sociales comme la sociologie… et plus récemment les sciences cognitives. Le champ s’étant largement complexifié, comment ces disciplines s’articulent-elles entre elles ? Des controverses se sont installées, quelles en sont les lignes d’affrontement ? Comment s’introduisent-elles dans les politiques publiques, dans les discours des experts, dans les programmes de formation professionnelle, dans les pratiques des acteurs sociaux ?

Autres savoirs et connaissances scientifiques

D’autant que dans la période contemporaine de multiples canaux de diffusion se sont mis en place avec des systèmes de légitimité différents. Des savoirs experts aux savoirs profanes, quelles relativisations des savoirs se sont installés ?  De quels enjeux normatifs se trouvent-ils porteurs, par exemple en termes de santé ou d’éducation ? La prise en compte des contextes sociaux, comme la globalisation ou les rapports Nord-Sud amènent à une tension entre homogénéisation ou éclatement des images de l’enfance. Comment les différents acteurs, experts, associations, ONG, politiques, parents, médias, internautes, contribuent-ils à l’évolution des savoirs et des représentations de l’enfance dans le débat public ou dans la sphère privée ? Comment se retrouvent-ils en concurrence ou en complémentarité ?

Responsabilités sociales

L’évolution des contextes et des conceptions des modes de socialisation amène des redéfinitions des enjeux et des normativités, en fonction de problématiques classiques autour des inégalités ou de la pauvreté ou de priorités « nouvelles » environnementales. Les comités d’éthique ont pris place et le statut de l’enfant lui-même a largement évolué. Quelles nouvelles interpellations sont apparues pour le chercheur, dans son rapport aux terrains, aux acteurs et aux institutions ?

Francophonie

La sociologie de l’enfance, à ses débuts, s’est développée de manière relativement autonome suivant les différents contextes linguistiques et nationaux dans lesquels elle a pris naissance. Dans quelle mesure les langues de production et d’échange ont-elles une influence sur les connaissances produites, comment ont évolué les échanges ou ignorances réciproques ?  Quelle est la place actuelle de la francophonie, dans ses différentes variantes ?